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Vieux arbres
Mémoire vive, gage d’avenir
Victor Hugo disait que « L’un des privilèges de la vieillesse, c’est d’avoir, outre son âge, tous les âges ». Vous allez découvrir que cette définition de la vieillesse prend tout son sens chez les arbres…
Outre leur valeur écologique, les arbres ont une manière particulière d’être à la vie : à la fois multitude et unité, l’arbre est un individu vivant mais dépourvu de tout organe vital décisif, ce qui lui vaut de pouvoir demeurer longtemps, parfois à la fois mort et vivant.
Les arbres sont des témoins du temps qui passe, ils s’enrichissent d’une mémoire à transmettre mais aussi d’une diversité d’autres êtres vivants.
Comment les arbres font-ils pour devenir aussi vieux? Partons à la découverte du monde des vieux arbres…
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Vieux arbres
Mémoire vive, gage d’avenir
Victor Hugo disait que « L’un des privilèges de la vieillesse, c’est d’avoir, outre son âge, tous les âges ». Vous allez découvrir que cette définition de la vieillesse prend tout son sens chez les arbres…
Outre leur valeur écologique, les arbres ont une manière particulière d’être à la vie : à la fois multitude et unité, l’arbre est un individu vivant mais dépourvu de tout organe vital décisif, ce qui lui vaut de pouvoir demeurer longtemps, parfois à la fois mort et vivant.
Les arbres sont des témoins du temps qui passe, ils s’enrichissent d’une mémoire à transmettre mais aussi d’une diversité d’autres êtres vivants.
Comment les arbres font-ils pour devenir aussi vieux? Partons à la découverte du monde des vieux arbres…
Arbre et rivière
Du bon usage de nos rivières
Les rivières gasconnes transportent l’essentiel de l’eau du territoire gersois. C’est de leur équilibre et de leur santé que dépendent tous les usages liés à l’eau, que l’on soit propriétaire riverain, agriculteur, pêcheur, chasseur, promeneur, ou plaisancier … mais encore et surtout : tous les habitants, consommateurs et buveurs d’eau, directement ou indirectement dépendants de la rivière.
Au moment où le climat change, que pluviométrie et débit des rivières gasconnes deviennent de plus en plus irréguliers, que la ressource en eau sera de plus en plus fluctuante, on ne peut que prendre soin de tous les cours d’eaux gersois, et de tout le territoire qui les alimente. Car c’est l’ensemble des terres que l’on doit « verdir » pour éviter que les rivières ne soient trop jaunes, et … terreuses !
Tout cours d’eau devrait être bordé d’une ripisylve
Pour des rivières qui puissent jouer tous les rôles qu’on leur demande, pour qu’elles soient propres, dociles et pleines de vie, il faut qu’elles soient bordées de végétation, d’arbres et d’herbes : la ripisylve. D’ailleurs qui dit rivière, pense généralement ripisylve, les deux choses étant indissociables … même dans l’esprit. Sinon on pense canal d’évacuation, collecteur.
Utile et facile : un milieu productif et des arbres qui rapportent
Ces espaces d’arbres et de rivières ont longtemps été bien gérés, car on en avait divers usages et on en tirait divers produits : cueillette, baignade, chasse, pêche, biomasse en général, et surtout… bois.
Aujourd’hui l’enjeu est de retrouver ces équilibres, à la fois naturels et humain, où l’homme doit ménager et aménager, où son intervention est profitable : protéger et valoriser sont des objectifs compatibles : ni abandon, ni surexploitation … juste adaptation avec des techniques et des engins plus que jamais adaptés.
Arbre et biodiversité
Arbre et biodiversité sont de fait des thèmes indissociables, l’arbre étant un membre particulièrement actif et même fondateur en matière de diversité du vivant.
Les sols et les paysages qui aspirent à plus de vitalité et de prospérité le pressent à venir les visiter et les féconder, durablement.
Arbre comme passeur de vie, arbre de vie de nombreuses civilisations qui savent lire en lui le modèle de fertilité et de renouvellement perpétuel, illimité qu’il représente.
Arbres champêtres ou citadins, arbres agricoles ou agroforestiers, utiles à la biodiversité en général, à l’agriculture, et indispensables à l’ensemble de la collectivité …
Arbres qui œuvrent à tous les étages, dans le sol, en sa surface, dans sa partie aérienne et à toutes les échelles du paysage, du plus local comme à l’échelle planétaire, du plus banal et quotidien, comme les plus extraordinaires.
Arbre et climat
Le champ des possibles
On ne peut parler de climat sans parler de végétation. Les plantes traduisent directement les conditions du milieu dans lequel elles vivent, et notamment la succession des événements météorologiques qu’elles subissent tout au long de leur existence. Réciproquement, la végétation et le sol qu’elle couvre influent sensiblement sur l’ambiance climatique de l’espace qu’ils occupent. Cette influence s’exerce de manière très locale (microclimat), et lorsqu’il s’agit de grandes étendues, elle agit à des échelles beaucoup plus larges, comme c’est le cas de la forêt amazonienne dont la présence est ressentie à l’échelle planétaire.
La présence de « plantes géantes » – les arbres – quelles que soient leurs formes paysagères, ne peut donc que modifier les conditions climatiques de leur milieu de vie, pour leur intérêt propre, comme au bénéfice de tout ce qui les environne ou les fréquente.
Les arbres sont de véritables climatiseurs, et ils sont d’ailleurs utilisés à cette fin dans de nombreux paysages urbains et agricoles – agroforestiers – qui seraient bien moins vivables et productifs sans leurs irremplaçables contributions.
Ainsi, les activités humaines ont une grande responsabilité climatique dans la manière dont elles aménagent l’espace et dans la place qu’elles ménagent à l’arbre : un même paysage peut être transformé en désert ou en Eden, selon la manière dont on décide de construire les villes et de mettre en valeur l’espace agricole.
Des Arbres et des sols
Éléments-clés de fertilité
NOUS DÉPENDONS DES SOLS, ILS SONT NÉCESSAIRES À NOTRE SURVIE !
Épiderme de la Terre, milieux complexes, les sols restent encore l’une des grandes inconnues, au même titre que le sont encore les océans. Ils concernent tout le monde mais comme ils sont opaques, personne ne s’en soucie vraiment. Pourtant, ils sont à l’origine de ce que nous mangeons, ils sécurisent aussi nos ressources en eau et d’eux dépendent chaque jour davantage la régulation du changement climatique, la demande énergétique et la préservation de la biodiversité. Ils représentent un enjeu considérable pour l’avenir de nos sociétés. Les sols sont à la croisée de tous les enjeux mondiaux. En route vers l’agronomie…
Des arbres dans nos assiettes
L’agroforesterie pour mieux produire, mieux manger, mieux vivre
Vous en avez assez d’essayer de sauver la planète en signant des pétitions en ligne ?
Vous en avez soupé des slogans marketing : « 1 produit acheté = 1 arbre planté » ?
Vous êtes plus que rassasié de tenter de préserver la biodiversité en achetant du sucre bio ?
Vous préféreriez en finir avec vos maux de ventre et de tête, vous régaler sans lire un roman d’étiquettes ?
Vous en avez marre des « reportages chocs » montrant des images d’animaux en batteries ?
Vous rêvez de ne plus entendre les médias vous expliquer que les inondations sont une fatalité ?
Vous aimeriez faire barrage aux idées reçues sur le recyclage, le gaspillage, l’imminence d’une pénurie alimentaire mondiale ?
Bref, vous voulez refaire le monde simplement en prenant un bon apéro, en oubliant les conseils de votre diététicienne et sans avoir ni à conduire un tracteur, ni à tenter de suivre le plan climat et encore moins à décoder la directive nitrates…
Avouez-le ! Vous avez un rêve fou, le rêve d’une agriculture qui ne pollue pas, qui protège et valorise les ressources naturelles, qui crée des emplois pour produire des aliments sains et savoureux.
Eh bien vous avez raison d’y croire, ça existe !
Des aliments frais, sains et sans additif, sans résidu de pesticides ni d’engrais chimiques, produits dans des fermes près de chez vous… et sous les arbres : des produits agroforestiers !
Et c’est bien plus que délicieux : c’est du bon goût et du bon sens !
Vous avez bien fait d’y croire.
L’arbre champêtre, première matière
On ne sait pas voir un arbre si l’on ne conçoit pas tout ce qui se cache derrière, et si l’on s’arrête à la superficialité de son apparence visible, si l’on ne voit qu’un seul de ses bénéfices et de ses matières. Un arbre ce n’est ni une poutre, ni une fleur, une pomme, une feuille jaunie, un tas de bûches, des champignons ou du gibier… Nous avons oublié les grandes capacités de l’arbre champêtre à transformer et à synthétiser la matière ainsi qu’à améliorer sensiblement le milieu dans lequel il se développe…
Il produit de la biomasse, du bois, il protège les sols, les élevages, les constructions ainsi que les cultures et leurs auxiliaires et pollinisateurs ; il paysage et aménage l’espace qu’il occupe. Il accroît les ressources naturelles et intervient dans la plupart des cycles biochimiques et des flux biophysiques. Il sait capter et redistribuer l’énergie solaire, dépolluer l’air, stocker et injecter du carbone dans le sol, épurer et retenir l’eau, protéger et nourrir le sol, générer de la biodiversité, tempérer le climat et en atténuer le changement… autant d’objectifs croisés que nous nous sommes fixés pour la bonne santé de la planète, autant de prestations agro-écologiques dont on ne saurait se passer.
Un arbre est tout cela à la fois et bien d’autres choses qu’il faut savoir accueillir avec les regards croisés du bûcheron, du gourmand, du bricoleur, du charpentier, du pharmacien et de l’agronome.
L’arbre au service de l’agriculture en Midi-Pyrénées
L’agroforesterie à portée de main
La région Midi-Pyrénées offre une grande diversité de paysages. Des contreforts du Massif Central aux montagnes et hautes vallées des Pyrénées, en passant par les Causses , le Rougier, les plateaux du Ségala, les plaines de la Garonne et des grandes rivières, les coteaux et collines, le piémont Pyrénéen…, la palette de paysages paraît infinie. Cette diversité révèle des contextes pédoclimatiques différents qui impliquent des contraintes agronomiques différentes. Ainsi, l’élevage est plutôt présent dans les zones de piémonts et coteaux, et les grandes cultures dans les vallées et sur les causses. Cette diversité constitue également un atout évident pour le développement de la Région, notamment pour l’agriculture qui bénéficie des potentialités de nombreux terroirs agricoles, comme en témoigne le grand nombre de produits d’origine et de haute qualité nutritionnelle et organoleptique : noix du Périgord, Bleu des Causses, Roquefort, canard à foie gras du Sud-Ouest, Porc Noir de Bigorre…
Des arbres qui poussent tout seuls…
Végétation spontannée et régénération naturelle en Pays d’Auch
La nature met à notre disposition des végétaux gratuits, biologiquement et techniquement adaptés au contexte local et aux contraintes du milieu. Ces végétaux qui « poussent tout seul » sont issus de la sélection naturelle, améliorant leur résistance par leur adaptation permanente aux contraintes du milieu, ils sont de fait les plantes de l’avenir.
Par des techniques simples mais rigoureuses de sélection et de protection des jeunes arbres et arbustes, on peut constituer à peu de frais, un aménagement dont on orientera la forme et le développement : haie, alignement d’arbres, etc… C’est ce qu’on appelle la régénération naturelle assistée (RNA).
Arbres, territoire & pollinisateurs
Des paysages agroforestiers pour le maintien des insectes pollinisateurs
La raréfaction et la disparition des pollinisateurs sont sans doute les symptômes les plus alarmants des modifications qu’ont subies les espaces cultivés. Des transformations liées au changement climatique, aux modifications des pratiques agricoles, au recours aux molécules phytopharmaceutiques et à la sélection des variétés culturales, mais aussi à la simplification, voire à la désertification des paysages agraires. Victimes de cette modernisation de l’agriculture, les pollinisateurs sont pourtant de précieux « auxiliaires » pour les cultures puisqu’ils contribuent à la production de graines pour 75%.
Abeille, arbre et territoire
Des paysages agroforestiers pour accueillir et nourrir les abeilles domestiques
La bonne santé des abeilles n’est pas que l’affaire de l’apiculteur. L’agriculteur, le naturaliste, le gestionnaire du territoire, le politique ou le simple citoyen consommateur sont aussi concernés et doivent être acteurs. Car sans abeille, pas de production de miel, mais surtout moins de fruits et de semences et donc moins de denrées alimentaires et de diversité végétale.
Le phénomène de déclin des pollinisateurs est évoqué depuis plusieurs années et fait consensus quant à son origine multifactorielle et à sa complexité : intoxications, insuf sance alimentaire, malnutrition, maladies et parasites, etc.
Les réponses au problème et les leviers à activer sont multiples. Ce livret propose d’aborder spéci quement la question de la ressource alimentaire et des habitats et présente les possibles contributions des paysages agroforestiers au sens large. Car l’enjeu n’est pas seulement d’assurer deux à trois productions annuelles de miel, mais bien d’être capable de nourrir et d’accueillir des abeilles tout au long de la saison pour favoriser des colonies fortes, qui résisteront mieux aux diverses agressions extérieures.
Le génie végétal, en s’appuyant sur une couverture végétale des sols, variée et permanente et sur quelques principes simples d’aménagement et de gestion, peut apporter beaucoup. Des béné ces pour l’abeille et tous les pollinisateurs en général, mais aussi pour l’agro-écosystème en matière de sol, d’eau, de biodiversité, de micro-climat, etc.
Dans cet équilibre, et outre le recours aux couverts végétaux d’interculture, l’arbre en tant que plante géante et ligneuse, et en tant qu’élément xe et pérenne, tient une place particulière. Surtout s’il est équitablement réparti sur l’ensemble du territoire, et non pas uniquement massé en forêt, et s’il est représenté par plusieurs essences de «pays» qui proposent des cycles biologiques décalés, notamment au niveau des oraisons.
Diverses pratiques et expériences de terrain (mises en place par des agriculteurs et par des gestionnaires de l’espace et de ses ressources naturelles) le prouvent. Il est possible, en quelques années et sans perte de surfaces productives, d’augmenter considérablement les ressources mellifères d’un territoire.
Agroforesterie
en Pays d’Armagnac
Il est communément admis que la production de bois ne regarde que le forestier et non l’agriculteur. La profession agricole doit aujourd’hui relever un défi de taille : produire plus et produire mieux tout en préservant les ressources naturelles. L’agroforesterie et les arbres champêtres ne sont-ils pas une solution pour relever ce défi ?
Dépourvues d’arbre les parcelles agricoles toujours plus grandes s’appauvrissent et demandent toujours plus de soins pour produire. En agroforesterie, l’arbre protège, l’arbre nourrit, l’arbre produit. Il protège les sols, les cultures et les animaux d’élevage. Il nourrit la terre en matière organique et en éléments minéraux. Cultivé, l’arbre est aussi une formidable usine à bois.
Après trente années d’expériences et de recherches, l’agroforesterie a démontré qu’elle était une solution innovante, simple, concrète et peu coûteuse pour produire plus et produire mieux. Associant des haies champêtres, des alignements d’arbres sur des bandes enherbées et des productions agricoles, l’agroforesterie propose un aménagement complet de la parcelle agricole au bénéfice de l’agriculteur et des territoires ruraux.
Trognes
Le livret des arbres-têtards
La plupart des arbres qui jalonnent les routes et les chemins et ombragent les maisons, nombre de ceux qui accompagnent les rivières et bordent les champs, sont à l’origine des trognes, des arbres têtards ou d’émonde qui ont repris leur liberté.
Arbre des montagnes, des plaines et des collines, arbre des villes et des champs, redevenus arbre ou gueule vieillissante, ces sculptures paysannes sont un patrimoine précieux à plus d’un titre, hérité de l’idée géniale de récolter plusieurs fois le houppier d’un même arbre, au cours de sa vie.
Si l’arbre peut s’épanouir en paix et se développer « en port libre », sa culture par une taille régulière accroît considérablement ses performances en terme de productivité (fortes réitérations de branches, plusieurs fois renouvelées) et en terme de longévité. Monuments végétaux de notre passé paysan, les trognes associées aux innovations techniques dont nous disposons, sont un gage d’avenir encore impensé. Notamment avec l’utilisation des BRF qui constituent une seconde vie, pour les branchages alors que nous les considérions comme des déchets à éliminer. Un avenir qui se joue à toutes les échelles et qui dépend de l’initiative de chacun, à la ville, à la commune, au jardin, à la ferme… Loin d’être un plaidoyer pour la taille, ce livret se veut être une aide pour replacer l’arbre champêtre au coeur de nos activités.
Bois Raméaux Fragmentés (B.R.F.)
Couvrir, nourrir, guérir le sol
Voilà une bonne nouvelle pour ceux qui veulent réaliser des actions concrètes pour la planète… l’utilisation des BRF permet à la fois de stocker du carbone, favoriser la biodiversité, préserver la ressource en eau… bref, elle répond parfaitement aux objectifs de développement durable.
Les Bois Raméaux Fragmentés sont un broyat de rameaux verts et de petites branches fraîches, apporté au sol afin d’en améliorer les propriétés.
À l’heure où l’agriculture cherche des solutions pour produire plus et mieux, un des principaux enjeux consiste à améliorer la fertilité des sols afin de conserver durablement leur potentiel de production. Or, on déplore une perte de fertilité globale des sols cultivés, une augmentation des énergies fossiles et des intrants et les techniques de fertilisation ont montré leurs limites. L’utilisation des BRF propose une solution concrète pour améliorer (ou aggrader) les sols, les aider à se régénérer.
Arbres en campagne
Le livret des arbres et arbustes « hors la forêt » en Gascogne
Tous les arbres ne sont pas dans la forêt
Où que nous soyons, l’arbre est là et veille sur nous sans que nous nous en rendions compte.
…en limite de parcelle, en plein champ, en bordure de rivière ou de point d’eau, dans les zones construites et aménagées, dans le jardin ou en bord de routes, sur un talus ou au bord d’un fossé, en ligne de crête ou en fond de vallée, en entrée de bourg, sur la place du village ou dans la cour d’école…
Le livret de la haie champêtre en Gascogne
Tous les arbres ne sont pas dans la forêt !
Toutes les haies ne sont pas dans le bocage !
Isolés, alignés, groupés, en bosquets ou en haies ; près des maisons, dans les champs, le long des chemins ; les arbres sont une composante essentielle des paysages de nos campagnes, même s’ils ne représentent que 1 à 2 % de notre patrimoine arboré. La haie champêtre dont la vocation a toujours été de répondre aux besoins de l’homme, a été reléguée au second plan depuis quelques décennies, alors qu’elle joue un rôle premier tant d’un point de vue écologique qu’économique. Cette science de l’arbre et de la terre, que le paysan d’autrefois pratiquait au quotidien, a failli disparaître. Aujourd’hui, nous réapprenons, nous redécouvrons la valeur et les contributions des arbres et principalement des haies champêtres, essentielles à l’équilibre de nos campagnes cultivées. Enjeu de taille alors que l’actualité nous rappelle trop souvent à l’ordre : inondation, pollution, sècheresse, tempête, érosion, appauvrissement du sol, de la biodiversité, de nos paysages, de l’agriculture… Il est temps de regarder en face : l’arbre apporte toujours plus que la place qu’il occupe !
L’ambition de ce petit cahier est de vous faire partager les «savoirs» et les «savoirs-faire» de la haie, en espérant qu’il vous fera aimer nos arbres et nos paysages.
livrets de présentations de fermes
Réalisés dans le cadre du programme Agr'eauAndy Coecup – La Ferme à Naroques
L’agroécologie grandeur nature
« Le monde naturel est un lieu d’une beauté et d’une abondance exceptionnelles. Il est nous et nous sommes lui. Tout ce que nous mangeons, respirons et achetons a été créé par lui. Lorsque nous déclarons la guerre contre la nature, nous déclarons une guerre contre nous-mêmes. Lorsque nous vivons en harmonie avec elle, nous créons un cycle vertueux, dans lequel la santé, l’environnement, la faune, le climat, l’eau, la justice sociale, l’emploi… sont sans cesse améliorés. Les solutions à toutes les problématiques d’aujourd’hui se trouvent dans la manière dont nous cultivons notre nourriture. » Andy Coecup
La Ferme en Coton
Chronique d’une reconversion agroforestière
« Le monde des arbres est aussi celui de la rencontre. Avant de planter notre premier arbre sur La Ferme En Coton, jamais nous n’aurions imaginé à quel point l’arbre deviendrait le plus fidèle et pertinent partenaire de notre quotidien de Paysan, éleveur et céréalier. La haie champêtre, l’alignement d’arbres, le bosquet, l’arbre isolé : chacun a trouvé sa place. Une métamorphose du paysage s’est opérée et une incroyable mosaïque s’est dessinée au fil de 20 années de plantation. » Anne-Catherine et Nicolas Petit
Ferme diversifiée, laboratoire de l’agroforesterie, espace-test, ferme pédagogique… La Ferme En Coton est un lieu de passage obligé pour tout amateur et amatrice de produits fermiers, de paysage et de convivialité.
livrets d'accompagnement de sentiers-découverte
Réalisés pour la communauté de communes des Bastides du Val d'Arrats, en partenariat avec d'autres associations prestatairesLa Boucle Verte de l’Arrats – Mauvezin
Itinéraire de découverte du paysage et de l’environnement en Pays Portes de Gascogne
Les prairies inondables et les abords de l’Arrats forment des ensembles bocagers remarquables, avec de nombreux arbres, de multiples haies, des mares, des chemins creux, associés à des moulins et des canaux, et constituent une composante importante du patrimoine culturel et paysager de Mauvezin.
Cet espace, baptisé “Boucle Verte de l’Arrats“ et parcouru par des sentiers de randonnée, est très apprécié des habitants et des usagers de la rivière (pêcheurs, promeneurs…) pour son patrimoine naturel et bâti (ouvrages de petite hydraulique : écluses, ponts, canaux bâtis, lavoirs…), pour la qualité du paysage et pour l’ambiance calme et apaisante qui y règne.
Sentier Découverte de la Gimone
Itinéraire de découverte des paysages et de l’environnement en Pays Portes de Gascogne
La rivière Gimone s’écoule du Sud au Nord, elle prend sa source sur le plateau de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) pour rejoindre après 136 km de cours, le fleuve Garonne près de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne). La rivière, c’est bien sûr l’univers de l’eau. C’est aussi un monde vivant car elle abrite une multitude de plantes et d’animaux : des planctons, des champignons, des poissons, des insectes, des invertébrés, des algues et des plantes aquatiques, et de nombreux visiteurs (oiseaux, insectes, mammifères, reptiles…) dont la quantité dépend de la qualité de l’eau, de sa température, de sa teneur en oxygène et en matière organique,… mais aussi de la vitesse du courant.
Jo la Genette vous accompagne à la découverte des trésors de la Gimone. Il vous dévoile une multitude de secrets sur la rivière, l’eau, la campagne, les arbres et les paysages…
Balades champêtres de clocher en clocher
Le sentier des 4 clochers
Itinéraire de découverte du paysage et de l’environnement en Pays Portes de Gascogne
Ce livret est un merveilleux outil de sensibilisation à la découverte de notre patrimoine et de notre nature ordinaire… et extraordinaire. Il permet de découvrir la randonnée autrement tout en apprenant à connaître et à respecter les paysages et les gens qui y vivent.
Avec ce livret dans les mains, visitez les villages et les alentours de Monfort, Saint-Brès, Sainte-Gemme et Sérempuy, promenez-vous avec vos amis, vos enfants, vos proches sur ces sentiers PR balisés, faites connaissance avec d’autres randonneurs à la croisée de quelques haltes paisibles. Et surtout, soyez curieux : partez à la découverte du patrimoine naturel et historique des quatre clochers, montrez vous attentifs à ce qui vous entoure.